Diwali & Fireworks, un business explosif
Diwali night 2011 in Chennai, you also can follow this link from this blog :
Beautiful Fireworks posters to see /// galerie de jolis posters publicitaires
Fire crackers : a very explosive marketing
By Stéphane Guillerme for GEO Magazine
Each company has its own posters : the selling of firecrackers and others exploding items is a booming market. Fervent and excessive, India keeps up with an explosive tradition : the massive use of fireworks and firecrackers, an invention imported from China centuries ago. The advertisements that vaunts the countless brands are displayed on the walls of cities and villages, mainly during the period of the « Diwali », between end of October to beginning of November, following the lunar calendar. This five day long religious holiday, one of the happiest throughout the hindu world, celebrates an episode of the Ramayana, one of the sacred book of hinduism : the return from exile of the god Rama, avatar of Vishnu, and his wife Sita, after their victory over the devilish Ravana. Said another way, it is the victory of light over darkness. At night most of the houses are decorated with candles and lanterns and at midnight sharp, millions of fireworks, from tiniest to largest, set the dark sky alight, and I can only guess that from far up in the sky India must be shaped in lights. This pyrotechnic hysteria has extended to the other confessions who don’t lose any opportunity to light the fuse too. So much so that Christmas, New Year’s eve and other religious or lay festivals contribute to fill up the fireworks’ factories bank account althroughout the country, although most of them are situated in Sivakasi, southern city located in the state of Tamil Nadu. Sivakasi, all alone, lists more than three hundreds factories (and as many matches factories), about 80% of the global number of India’s fireworks factories. The downside of that : the endless amount of fingers and hands blown off by these explosions of « happiness », the amount of eardrums bursted by this profusion of decibels, and the amount of pulmonaries diseases due to the noxious emanation. So many excesses that the indian law try to regulate with more or less success. Reflections of this faith and of this exploding jubilation, the fireworks advertisements show a mind-blowing inventiveness. The adverts made of flaming colours are usually printed on a low quality paper : a monsoon, and nothing much will be left, desintegrated right on the walls or eaten by cows or goats. The hindu gods are top of the bill. Krishna, symbol of love, Ganesh the one who overcomes any obstacles, or Lakshmi the goddess of prosperity, are often depicted. Especially because the « Diwali », period of best wishes, initiate the business « new year ». The lay (non-religious) themas are also depicted : baby holding crackers, Indian beauties in saris or in skirts, cartoons heros, dancers with gracious postures, or cinema stars … all of them constitute an exploding kaleidoscope, mirror of an India with a « BANGing » heart !
Fire crackers : un marketing très explosif
By Stéphane Guillerme for GEO Magazine
Chaque fabricant a son affiche : le marché des pétard
et autres feux d'artifice connait ici un vrai boom.
Fervente et excessive, l'Inde entretient une tradition explosive : l'usage massif des "fireworks" (pétards à mèche), invention importée de Chine voici des siècles. Les publicités qui vantent leurs innombrables marques s'affichent sur les murs des villes, principalement au moment de la "Diwalî", fin octobre - début novembre, selon le calendrier lunaire. Cette fête de cinq jours, la plus joyeuse du pays, célèbre un épisode du Ramâyâna, l'un des livres sacrés de l'hindouisme : le retour d'exil de Râma, avatar du dieu Vishnou, et de sa femme Sîta, après leur victoire sur le démon Râvana. Autrement dit, le triomphe de la lumière sur les ténèbres. Le premier soir de la "Diwalî", les maisons de l'Inde entière s'illuminent ainsi d'une myriade de lampions. Et à minuit précisément, des millions de "fireworks", du pétard de poche à la fusée géante, embrasent le ciel nocturne. Cette hystérie pyrotechnique s'est étendue aux autres confessions qui ne perdent aucune occasion d'allumer la mèche. Si bien que Noël, le jour de l'an et diverses fêtes religieuses ou laïques contribuent à remplir les caisses de nombreuses fabriques d'explosifs du pays. La ville de Sivakasi, dans l'état du Tamil Nadu, au sud de l'Inde, en recense, à elle seule, plus de trois cents qui totalisent 80 % de la production de "fireworks" (et autant de celle des allumettes !). Revers de l'amorce : on ne compte plus les doigts et les mains arrachés par les explosions intempestives de pétards, les tympans crevés par leur débauche de décibels, et les affections pulmonaires dues à leurs émanations nocives.
Autant de débordements que la loi indienne tente de réglementer avec plus ou moins de succès. Reflets de cette foi et de cette liesse éclatantes, les publicités de "fireworks" font preuve d'une formidable inventivité. Ces réclames aux couleurs flamboyantes sont généralement d'un papier de médiocre qualité : une mousson, et il n'en restera que quelques lambeaux. Les dieux hindous y tiennent le haut de l'affiche. Krishna, symbole de l'amour, Ganesh, le "leveur d'obstacles", ou encore Lakshmî, déesse du bonheur et de la prospérité, figurent en bonne place. D'autant que la "Diwalî", période des voeux par excellence, initie la nouvelle année des commerçants. Mais les thèmes profanes sont aussi présents : bébés empoignant des grappes de pétards, belles indiennes en sari ou en minijupe, héros de dessins animés, danseuses aux poses gracieuses, ou encore stars du showbiz et du cinéma ... A eux tous, ils composent un kaléidoscope détonnant, miroir d'une Inde dont le coeur fait boom !
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