20 Delhi Very 30/01/2012
Dans Pahar Ganj tu trouverais des fragments de lune ou une Jaguar en pièces détachées, mais à 10 heures du matin, alors que la rue commerçante s’éveille, tu as du mal à trouver un simple tube de colle !!
Enfin voilà, me voici à Pahar Ganj, New Delhi, dans le quartier – ambassade de bien des voyageurs arrivant ou en instance de repartir pour un ailleurs sûrement moins chaotique et moins peuplé. A certaines heures de la journée, et malgré l'élargissement de l'artère principale à coups de bulldozers, cette population a toujours plus de mal à y trouver son espace vital, déjà réduit au strict minimum. Dans ce pays à la démographie étourdissante l’espace est une des idées suprêmes du luxe, la taille et le prix des chambres le laissent supposer. Même le vaste cimetière centenaire est à bloc (le catholique ici n’est pourtant pas aussi visible que l’hindou et le musulman). Néanmoins il demeure bien tenu, caché derrière une façade d’immeubles. C'est un endroit de repos si ce n’est de recueillement. A une encablure de cette tranquillité est un autre endroit où le repos se monnaye en roupies sonnantes et trébuchantes. Les façades d’immeubles rappellent Las Vegas, d’importants panneaux lumineux se détachent et éclairent la nuit en multicolore, et si tu choisis bien ton hôtel alors tu auras droit au sommeil des dieux.
Bon, OK, pour les fragments de lune il y a Pahar Ganj. Et pour les fragments d’invisible dans le visible, qu’y a-t-il ? Il y a Chandni Chowk et Sadar bazaar dans le vieux Delhi (Old Delhi). Le foutoir, le bordel, la zone, le chaos, l'ultra promiscuité, une vie impensable et improbable que notre cerveau peu difficilement appréhender si il n'y a jamais été confronté. Et ce n’est pas la cigarette en chocolat qui aide !!! Je précise que si l’Inde a une superficie 6 fois supérieure à la France, sa population est environ 25 fois supérieure.
Dans le restaurant d'où je vous écris ces mots, la fumée fortement fleurie cache de ses épaisses volutes la pancarte « No smoking », et pourtant tout fume ici, c’est comme ça. Tout et son contraire. La vie est un conglomérat de contradictions que nos 5 sens limités occultent souvent. Le bonnet en coton synthétique sur lequel est écrit « SMILE » de mon voisin de table au visage fortement grêlé me fait réfléchir sur le sens de la vie, et sur l’humour des dieux. Vite, un aspirine !
In Pahar Ganj you could find fragments of the moon or a Jaguar from 1967, but at 10 o’clock in the morning, while the streets awake, it’s hard to find some simple glue !! That’s it, here I am in Pahar Ganj, New Delhi, in the street-ambassy of so many travellers, new and old comers, as well as the one leaving the country for an elsewhere surely less chaotic and less populated, population that the mass destruction of the main street don’t contain at certain hours. In this running wild demography the space is a utter concept of luxury, the size and the prices of hotel rooms let it know too. Even the vast centenary cemetery is full (the catholic worshipper here is although pretty invisible compare to the moslem and hindu one) but very tidy and neat, hidden behind the buildings along the street, it’s a place of peace if not of contemplation. A bit further is another place of peace where the rest cost some amount of fresh rupees. The frontings of these hotels remind me of Las Vegas, importants lightning signals brighten the night in multicolore, and if you choose the right one then you will be allow to get the gods’rest. OK, for the fragments of the moon you have Pahar Ganj. And for the fragments of invisibility within the visible, what is there ? There is Chandni Chowk and Sadar bazar in the old Delhi. The mess, the chaos, proximity, a improbable and unimaginable life that our brain can hardly understand. And it is not the chocolate cigarettte that helps !!! I have to remind everyone that if India is 6 times bigger than France, its population is ABOUT 25 times bigger.
In the restaurant where I write these words, the heavily flowerished smoke of the incense is hiding the « No Smoking » sign board. That’s the way it goes. All and its opposite. Life is a conglomerate of contradictions that our limited 5 senses often obscure. « Smile » is written on the coton hood of my neighbour with a pock-marked face, that makes me thinking about the meaning of life and about the gods’ sens of humour, as much as the smoke of the incense. Quick, an aspirine please !
Cosmos hôtel, sommeil des dieux.
Work in progress.
Red Fort, Delhi, les touristes indiens prennent la pose.
Dans la cohue de Sadar bazaar.
Sadar bazaar.
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Sadar bazaar est un quartier de Delhi qui est supposé être le plus grand marché asiatique. Certaines parties de ce quartier sont des dédales de rue où deux éléphants ne se trouveraient pas. Voyez un peu ...
Sadar bazaar is a part of Delhi that is supposed to be the biggest asian market. Some parts of this area are a maze of small "streets" where two elephants would not meet. Check that ...
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Chandni Chowk.
Hanuman, jamais loin.
Mieux que la mule :)
De marbre, les dieux.
De marbre, les dieux.
De marbre, les dieux.
De marbre, les dieux, toujours et encore.
Kâli sous la poussière.
Anything you want :)
Flou nocturne /// Night blur
Flou nocturne /// Night blur
L`Imperial Talkie a des relents americains.
L`entrée du cimetière, bien planquée.
Les murs de Pahar Ganj entourent le cimetière chrétien.
Ecclectisme des chrétiens d`Inde.
Baby boy comes and goes.
Les pierres tombales racontent des histoires.
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Petite video du quartier proche de la Jama Masjid de Old Delhi. Il y a de l'énergie ...
Small video of the Jama Masjid area in Old Delhi. Full of energy ...
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