10 De Gokarn à Mundgod 13/12/2011
GOKARN, SES ENVIRONS, LE TATOUAGE ET LA ROUTE
GOKARN, ITS SURROUNDINGS, THE ART OF TATTOO AND THE ROAD
Gokarn beach 360°
Gokarn, plage principale /// Gokarn, main beach.
Je me suis posé pour sentir le temps me traverser. Les secondes, les heures et les jours, invariablement s’inscrivent en moi ainsi que les rencontres et les nouveaux savoirs qui me traversent, eux aussi déposent leurs traces indélébiles. Dans ce monde d’humanoïdes associés la surprise est toujours un peu au coin de la rue, dans le renouveau d’un univers au détour du chemin. Notre puissance créatrice est sans limite et comme le raconte l’adage : « La réalité a plus d’imagination que n’en portent nos rêves ».
Autour de moi, dans cette incessante quête tatouagique (nouveaux motifs, nouvelles histoires) l’humanité, son appétit de renouveaux et de révolutions (Om Namah Shivaya), est frappée d’amnésie en ce qui concerne au moins son héritage de symboles et de traces tégumentaires, échos de mondes révolus, mais parfois arrivés jusqu’à nous comme un lègue du passé.
Néanmoins (et en plus) reste quelques bribes de notre histoire commune, éclats sur la mappemonde. De Gokarn, et dans un rayon d’environ 150 kilomètres vers le Nord-Est et le Sud, la Moto 150 cc de chez Bajaj-Kawasaki, modèle « Discover » (à ne pas confondre avec la navette spatiale US. Le modèle indien est reconnaissable à son étiquette « Mad in India ») m’a fait « survoler » des paysages de forêts infinies, de cascades aux eaux houleuses et aux chutes vertigineuses, de paysages pelés jaunes et vert acidulés, mais aussi au-dessus d’autoroutes (c’est ce qu’ils disent) défoncées où les chances de survie s’amenuisent au fil des kilomètres parcourus. C’est pas moi qui le dit ni ceux qui ne sont plus là pour ouvrir la bouche mais la science des probabilités. Pour mon cas personnel, ma bonne étoile, dans ce registre de l’existence, est toujours au rendez-vous lors de ces « suicide sessions ». Au bout de mon inconscience je trouve toujours une trace du passé gravée sur une peau sombre. En voici quelques-unes au milieu d’instants de vie rééchappés de l’oubli par la magie du numérique. RAM RAM
I sat to feel the time going through me, and the secondes, the hours and the days, invariably get engraved in me as well as the new encounters and the new knowledges going through me leave their permanent prints in me. In this world of associated humanoïdes the surprise is always just around the corner, in the renewal of the world just after the turn. Our mighty power of creation is limitless and as the wiseman says : « Reality carries more imagination than our dreams do».
Around me, in this unstoppable quest for tattoos (new designs, new stories) humanity and its appetite for renewals and revolutions (Om Namah Shivaya) fell into a global amnesia, concerning at least the inheritance of symbols and integumentary marks, echos of ended world although sometimes that reached us as a inheritance of our glorious ancestors.
Nevertheless (and more) still remains some snippets of our common history, splinters on the map of the world. From Gokarna, and about 150 kms around, the 150 cc Bajaj-Kawasaki made me overflying endless landscapes of forests, of mad water falls, of dry lands, yellow and greenish, as well as broken highways where the chances to survive decrease with the kilometers driven. Matter of probability I guess. Personnaly, and so far, my lucky star (in this field) has always been above my head during these « suicide sessions ». At the far end of my unconsciousness I always find the remaining of the past engraved on dark skins. Here are some of them in the middle of instants that will survive the oblivion, thanks to the magic of digital technology. RAM RAM
Cuddle beach sous les assaults des nuages et de la pluie.
Cuddle beach under the thread of clouds and rain.
Gokarn à l'heure de rentrer les embarcations.
Gokarn at the hour of the day when boats come back home.
Pèlerin sur la plage de Gokarn.
Pilgrim on the beach of Gokarna.
Appu, tatoueur à Gokarn.
Appu, tattoo artist in Gokarna.
Vieille femme de Gokarn. Exemple de tatouage prophylactique.
Old woman in Gokarn. Example of "medicinal" tattoo.
Route au milieu des bois à l'est de Gokarn.
Road in the middle of the forest, East of Gokarna.
Cascades à l'est de Gokarn.
Falls, east of Gokarna.
Façade du cinéma Natraj dans la ville de Sirsi.
Fronting of Natraj cinema hall in the city of Sirsi.
Femme du Karnataka et sa fille. La femme fait partie d'une caste particulière pratiquant le tatouage sur les filles dès 5 à 6 ans.
Lady and her daughter from Karnataka. They are from a cast that still practice tattoos on girls as soon as 5 or 6 years.
Femme du Karnataka. Elle fait partie d'une caste particulière pratiquant le tatouage sur les filles dès 5 à 6 ans.
Lady from Karnataka. She is from a cast that still practice tattoos on girls as soon as 5 or 6 years.
Femme Lambani du Karnataka. Les Lambani sont aussi appelés Banjaras.
Lambani lady from Karnataka. The Lambani are also called Banjaras.
Femme du Karnataka avec de gros tatouages plutôt illisibles.
L'identification et la mode sont les principales motivations de ces peuples.
Lady from Karnataka having big tattoos on the arms.
Identification and "fashion" are the main goals of these tattoos.
Femme du Karnataka avec de gros tatouages plutôt illisibles.
L'identification et la mode sont les principales motivation de ces peuples.
Lady from Karnataka having big tattoos on the arms.
Identification and "fashion" are the main goal of these tattoos.
Jeune homme tatoué sur les deux bras. Murudeshwar - Karnataka.
Young man tattooed on the two arms. Murudeshwar - Karnataka.
PREVIOUS : 09 Tattoo in Mysore
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