21 Le voyage c'est pas des vacances
La mer en vue :: The sea just down the road
Il fallait quitter Jeypore, trop de temps perdu, trop de chemin à parcourir encore. Gopalpur-on-Sea était la prochaine destination, quelques 7 heures de bus plein Est, un bord de mer pour me remettre les idées au frais. Je choisis le bus, solution la moins chronophage mais la plus éprouvantable !!! Et une fois encore, dans le bus, ce ne fut pas une petite indienne en sari qui exhale des senteurs de mangue en voisine de siège, ça, jamais ! Par contre des sangliers sortis tout droit du caniveau, ça souvent. Pourquoi, hein pourquoi ? Je ne suis pourtant pas abonné à « 30 Millions d'amis » !! Là j'étais gratiné, le sanglier qui m'était assigné comme voisin de voyage débordait de son fauteuil et passait son temps à se racler la gorge bruyamment ou à ronfler (J'étais chanceux, il ne savait toujours pas se racler la gorge tout en ronflant. Happy !). Comment se fait-il que les ronfleurs ne se réveillent-ils pas de leur propre bruit alors qu'ils réveillent ou empêchent de dormir tout le monde autour ? De surcroit la route était totalement défoncée, on l'aurait cru passée au hachoir. Vers 4 heures du matin je n'avais même plus le courage de regarder ma montre et à l'arrivée j'avais 30 vertèbres sur 24 qui étaient déplacées, et le sanglier d'à côté je l'aurai bien massacré à coups de petite cuillère. Le séjour balnéaire est déjà derrière moi mais Dieu qu'elle était bonne cette halte à Gopalpur-on-Sea, nom particulier et légèrement anglophone alors qu'une certaine tendance au nationalisme et au régionalisme tend à « indianiser » de nombreux noms de ville (Calcutta >> Kolkata //// Bombay >> Mumbai //// Bangalore >> Bangaluru //// Orissa >> Odisha …). Gopalpur-on-Sea, c'était des vacances car oui, détrompez-vous mais le voyage ce n'est pas des vacances. Gopalpur-on-Sea a eu son temps de gloire avant de devenir ce petit village endormi en bordure du Golfe du Bengale. Le temps médiéval de ses haut-faits nautiques, de ses départs de navires vers l'Indonésie et la Birmanie est passé depuis fort longtemps, il n'en reste que les traces laissées dans certains manuels d'histoire. Puis ce village est devenu un lieu d'échange et de commerce important lors de la présence de l'East India Company dont il ne reste aussi que quelques souvenirs enfouies sous le sable jaune. Ensuite le village s'est de nouveau endormi sous le poids de la langueur tropicale, puis fin19ème, l'aristocratie anglaise et bengali y trouva un bien tranquille refuge bercé des rythmes aquatiques et de la brise du Golfe du Bengale. De ce temps-là il ne reste que quelques ruines dans le village en contre-haut et une poignée le long du bord de mer en contre-bas, quelques ruines que les vagues insoumises finissent par ronger inexorablement. Maintenant Kolkata, Gopalpur-on-Sea est derrière moi, et comme la vague qui va et qui revient, je reviendrai.
Y'a plus à chercher, c'est ici même // Don't have to look any further, it's here.
Jeypore had to be left, too much time lost, too much road ahead of me. Gopalpur-on-Sea was the next destination, some 7 hours away by bus, full East, a seashore to get better, to relax. I choose the bus trip, less time consuming but the most d(r)eadful !!! Once again in the bus it was not a cute indian girl in sari, exhaling mango scent as a seat neighbour, no, this, never ! However, wild pigs coming straight from the gutters, that, often. Why ? tell me ! I did not subscribe to any wildlife protection programme, as far as I know. This time again I was gifted, I got another wild pig as seat neighbour, he was overflowing its seat and spent his time cleaning roughly his throat and was snoring loudly (Lucky I was that he could not do both simultanously. Happy !). How can it be that snorers don't wake themselves up even if they prevent anybody around them to sleep ? Over the top the road was a total wreck, it looked like it was gone under a meat mincer. At about 4 o'clock I did not have anymore the will to watch my watch, and at the arrival I had 30 vertebras out of 24 which were randomly moved, and I would have slaughtered the wild pig next to me with a plastic spoon. The good time by the sea is yet behind me but God it was such a beneficial stop over in Gopalpur-on-Sea, singular name, lightly british even if these nationalist and regionalist tendencies usually « indianise » many city names (Calcutta >> Kolkata //// Bombay >> Mumbai //// Bangalore >> Bangaluru //// Orissa >> Odisha …).
Gopalpur-on-Sea, that was holidays, because, yes, the travels are not holidays. Gopalpur-on-Sea had its glorious days before it became this shallow little village, asleep by th Golf of Bengal. The medieval times had its great moments, at the time when sailors were heading back and forth to Indonesia and to Burma, only a few words in some school books remind now of this great era. Then the village became a busy place of trading during the East India Company supremacy, and then again only a few memories remain still under the yellow sand. Then the village went back to sleep again until the end of the 19th century when the Britishers and the bengali bourgeoisie found in this spot a quiet refuge to lulled them with an aquatic rythm and with the cool breeze of the bay of Bengal. From that time only remain a few ruins up in the village and an handful down the village, by the sea where rebellious waves keep on gnawing the left overs inexorably. Now Kolkata (Oh I miss Calcutta :) ), Gopalpur-on-Sea is behind me, and as the wave that goes and comes back, made of water I will come back.
Le vieil hôtel de 120 ans // The old 120 years hotel
J'ai trouvé mon resto en bord de mer, il ne me manque qu'un bon verre de rosé frais.
I found my place to eat by the beach, I just miss a glass of chill rosé wine.
Ils n'arrivent plus à lâcher leur téléphone // They can't live anymore without their mobile
Cherchez les locaux, cherchez les touristes // Guess who are the tourists and who is the local
Un peu d'espace // Some space
Mon nouvel ami, un nageur-sauveteur avec ce drôle de chapeau fait de lamelles de bambou tressées et qui est censé les aider à franchir la barre de vagues.
My new friend, the lifeguard with this strange hat I already saw in Puri and which is supposed to help them passing beyond the tough waves.
La belle et la bête
On ne le dira jamais assez // It won't be told often enough
Toujours un tattoo qui traine (un trishul et le mot Maa (mère)
Always a tattoo somewhere (here a thrishul and a word Maa (mother)
Les ruines se font ronger // The waves are still gnawing the old ruins
Toute la journée à me faire prendre en photo par les jeunes indiennes. Finalement les Indiens sont des Japonais comme les autres
All the day getting pictures by yound indian girls. Tough. Finally with their camera, Indians are revealed to be Japanese like others
300.000 ans d'évolution pour voir ces élégants businessmen sans peur batifoler dans l'eau avec leur bouée (on est juste en contrebas d'un hôtel super chic appartenant au groupe de luxe Oberoi (e prix des chambres commencent à 150 € pour ceux que ça pourrait intéresser. Mais à ce prix là tu as les Maldives
300.000 years of evlution to witness these fearless elegant businessmen staing in a luxury hotel belonging to the Oberoi group. 150 € is the starting price of a room but for this pice you also can get the Maldives
Sur la plage // On the beach
Pêcheur telugu // Telugu fisherman
Un bon petit resto dans une gargotte de bord de plage // A good restaurant by the beach
Gopalpur a son temple de Kâlî // Kâlî temple in Gopalpur
Une statue d'Hanuman est en construction dans le village du haut
A huge statue of Hanuman is being built up in the village
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