23 Cal-kota passé présent
Building de Calcutta // Calcutta`s building
Un clignement d'oeil, un battement de cils, une roupie jetée en l'air et Kolkata est déjà derrière moi ! Encore une tranche de vie digérée par la mégapole de Kâlî, la déesse à l'esthétisme terrifiant habillée de cranes exhibés à ceux qui auraient de mauvaises intentions. Kolkata est ma ville indienne favorite, et de loin. Ses vieux immeubles datant du Raj britannique, défiant le temps et les moussons, défiant aussi parfois les lois élémentaires de la physique et défiant parfois aussi l'équilibre, ces vieux immeubles cramoisies alternés d'immeubles plus récents, mais vieux avant l'âge, donnent aux rues une saveur d'hybride, celui d'un musée vivant s'étant reproduit avec un décor cinématographique. Dans l'Ambassador qui me conduit au hasard des veines et des artères de la ville, sur la chaussée un peu défoncée et striée de lignes de tramway, on y croise de vieux bus colorés, des voitures privées rayées, cabossées, on y rencontre encore des hommes + chevaux tirant sur les chaussées chaotiques de Kolkata, de leurs bras menus, des « tana-rickshaws » pesant une centaine de kilos auquel on rajoutera le poids des clients et de leurs affaires, puis le soir venu ils dorment souvent sur ou sous le rickshaw qu'ils louent à la journée, leur maitre et leur esclave tout à la fois. Ils n'auront jamais à s'embarrasser la tête de soucis de placement d'argent et de « Quoi faire de ma retraite ?». Ouais ouais, dans les rues de Kolkata on y croise aussi de plus en plus de gens dans les espaces laissés par les nombreux véhicules. La ville me semble super-pleine, il va falloir bientôt rajouter un étage aux rues, peut-être même deux. Tout est possible, tout est envisageable. Kolkata était-elle envisageable pour les quelques habitants qui y vivaient paisiblement en 1686 lorsque le commerçant anglais Job Charnock y posa les pieds pour la première fois ?
Le temps est passé et mes cinq jours ont été de l'ordre de la nano-seconde. Mais Kolkata est sédentaire bien qu'évolutive et mon étape nomade toujours tant attendue. Alors à bientôt et soyez sages :)
En Ambassador avec l`excellent Lal Bahadur, Nepalais immigré ici. Voici son numéro de téléphone si vous cherchez un taximan sympa dans le coin : 9007103361
In Ambassador with the excellent Lal Bahadur, Nepalese man immigrant in Kolkata. Here is his telephone number if needed : 9007103361
A blink of an eye, a flutter of eyelashes, one rupee throw in the air and Kolkata is yet behind me ! Another slice of life digested by the megapole mastered by Kâlî, the goddess apparently terrifying, dressed with the skulls of the ones who messed up with her and the ones with bad intentions. Kolkata is my favorite indian city, and by far. Its old buildings dating from the British era, defying the time and the monsoon, defying the elementary laws of physics and sometimes the laws of balance too, this old rotten buildings alternated with more recent ones, looking old before the age though, give the streets a spicy flavor of a special hybrid : the one born from the meeting of a living museum and a cinematographic scenery.In the Ambassador that drives me through the maze of veins and arteras of the town, an encense is burning up. Outside, on the road striated with tram tracks, you can see some old colored buses, some scratched, dented private cars, you still can meet some Men + Horses pulling on the chaotic pavement, with their skiny arms, some « tana-rickshaws » weighting about a hundred kilos on the top of which you will add the weight of the customers and their bags. Then at night the often sleep on or under the rickshaw that they rent day by day, master and slave at the same time. They never will have to bother about which investment is better for their savings neither about « What to do now that I am retired ? ». Yes yes, in the street of Kolkata you also can see more and more people in the spaces left by the crowdy trafic. The town seems super-full, it's time I guess to add one floor to the streets, if not two. Everything is possible, everything is conceivable. Doyou think that the actual Kolkata was conceivable to the few inhabitants who were quietly living here in 1686 when the british merchant Job Charnock put his feet here for the first time ?
Time is gone and these five days went too fast once again. But Kolkata is here for eternity and is always my favorite stop-over in my nomadic trips. So see you soon and be good :)
Street kid in Chandi chowk - Kolkata
In a temple by the Hooghly I witness the ugly.
Rickshaw à main, dernier endroit d`Inde ou vous le verrez
Last place of India where you will see some rickshaw pullers for humans (not only).
Kolkata, this way ! // Kolkata, c`est par ici !
Building de Calcutta // Calcutta`s building
Bien presser le bouton surtout // Press well the button please
Kolkata night
Vieux bâtiments de l`Archeological Survey of India, en très bon état.
Old buiding of the Archeological Survey of India.
Ruelle étroite de Kolkata // Narrow lane of Kolkata
Ambassador, roi des taxis, king of cabs
Kolkata road trafic
Howrah bridge
Shiva et Parvati à quelques mètres de l`Hooghly // Shiva and Parvati a few steps from the Hooghly river
Hoogly river - Kolkata
La coupe du monde de cricket a débuté, le monde autour peut bien s`écrouler.
The cricket world cup just started, the world around can end.
Cricket - Kolkata
Dream girl in Kolkata
Dream girls in Kolkata
Vieux cimetière anglais // Park street cemetery
Park street cemetery, vieux cimetière anglais. Trois employés font la sieste sur une vieille tombe
Three employees have a nap on an old tomb
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